Collage SUCS – Sucer l’épine, Sucer l’échine
Sucer le pistil ou l’abricot, à chacun son plaisir !
Collage proposé pour un appel à contribution sur la gourmandise dans le cadre d’édition sur les sept péchés capitaux.
Au delà du thème, la palette imposée était orange et rose.
Cela faisait un moment que j’avais l’image de la bouche avec la main sans savoir comment l’utiliser. C’est en trouvant cet appel à contribution artistique que les images ont pris leur sens. Les fleurs et les fruits m’ont paru évident vu la palette ! Comme toujours l’image s’est dessinée petit à petit, donnant à l’œuvre toute sa dimension.
Un visage offert en coupe, entre extase et supplice, s’imbrique dans une floraison orgiaque de pétales, de fruits éclatés et de fluides rougeoyants. Une épine s’enfonce dans la langue, traversant le goût pour atteindre la douleur – ou peut-être est-ce l’inverse. Dans ce collage sensuel, l’artiste sonde l’ambiguïté de la jouissance et du sacrifice, là où le désir caresse les bords du malaise.
Sucer l’épine devient ici un acte volontaire, rituel et viscéral : extraire l’essence, goûter à l’amertume, lécher la blessure pour en faire nectar. L’échine, invisible mais suggérée, rappelle la verticalité du corps, sa vulnérabilité, sa force. Sucs est une ode au corps comme jardin sauvage, comme territoire traversé de pulsions vitales, de féminité féroce et de floraisons incontrôlables.
Le blanc du fond agit comme une chambre d’écho : il n’y a plus de décor, seulement l’intensité du vécu, exposé dans toute sa crudité organique et poétique.
Le collage SUCS – Sucer l’épine, Sucer l’échine vous apportera joie, bonheur et gourmandise.
A découvrir également ici : SUCS sur ArtMajeur