Dans Jour de Noces, le sacré et l’apocalyptique s’embrassent sous un ciel strié d’orbes et d’explosions. La scène est saturée de symboles cosmiques et telluriques, où des corps célestes gravitent autour d’un couple en tenue de noces, masqués contre une atmosphère devenue toxique. Ce mariage n’est pas une union romantique : il devient rituel funèbre, pacte de survie, ultime étreinte avant la fin.
Le collage articule une dystopie poétique où la figure humaine, vulnérable et grotesque, fait face à l’effondrement. Le vieux savant, les cadavres semi enfouis, les insectes mutants et les nuages champignons racontent une fable noire de notre époque : celle d’une planète en crise, où le rêve de science, d’amour ou de transcendance se heurte à une réalité carbonisée.
À travers cet enchevêtrement de plans, d’échelles et d’icônes, j’orchestre un chaos visuel aussi critique que lyrique. Jour de Noces est une vision terminale, mais aussi un acte de mémoire et de lucidité — un cri d’amour suspendu dans la débâcle.
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